TorrentFreak nous relate l'histoire dévoilée par le site allemand Telepolis. Un studio, nous ne saurons pas lequel, s'est payé les services de l'institut GfK afin d'obtenir une nouvelle cartographie du téléchargement illégal. Les résultats seraient assez étonnants. Les « pirates » considéreraient ainsi plus les sites de download comme « un essai gratuit avant l'achat ». Les mêmes individus seraient aussi ceux qui achètent le plus de DVD et se déplaceraient en moyenne plus dans les salles que les clients dits honnêtes. Ce n'est pas la première fois qu'une étude irait dans le sens du « je pirate (...) donc j'en achète » comme nous en parlions en 2009.
L'ensemble de l'étude mériterait qu'on s'y attarde avec attention, mais elle restera confidentielle. Une source anonyme de GfK citée par Telepolis explique que le studio à l'origine de l'enquête serait si dépité qu'il aurait décidé qu'elle ne soit pas publiée. La politique de GfK est claire à ce sujet, le commanditaire a le droit de rester anonyme et l'étude jetée à la corbeille selon son bon vouloir. La même source précise ainsi que si « vous téléchargez des films, vous avez un intérêt accru pour le cinéma ». De quoi faire réfléchir les majors du 7ème Art ?